Histoire du village
Henri KARCHER, compagnon de la Libération (1908-1983)
HENRI KARCHER
(1908-1983)
Neveu du pionnier de l’aviation Pierre MARIE, fils d’un officier mort à l’ennemi, Henri Karcher fut toute sa vie un combattant. Il aurait voulu faire Saint-Cyr, mais sa mère, veuve d’un officier formé à Saint-Cyr, s’y opposa avec détermination. Le goût pour le combat et le service des autres le mena à la médecine et à la chirurgie. Mais, par deux fois, les événements lui firent interrompre sa carrière : la Seconde Guerre Mondiale fit de lui un combattant de la Liberté ; en 1958, le Général de Gaulle le mobilisa pour un nouveau combat dont il ignorait tout et pour lequel il avait peu de goût : le combat politique.
Henri Karcher naquit à Saint-Dié le 26 Octobre 1908 où son père tenait garnison. Il passa une partie de son enfance à Saint-Maixent où son père était instructeur, puis à Nancy lorsqu’il fut nommé capitaine au 69° RI en 1913. Le Capitaine Karcher fut tué à l’ennemi le 28 Août 1914, à la Bataille du Grand Couronné, près de Vitrimont.
LE CHIRURGIEN
La famille Karcher s’installa à Paris où Henri fit ses études secondaires. Après son baccalauréat, il s’inscrivit à la Faculté de Médecine de Paris. Dès qu’il en eut l’occasion, il assuma les fonctions d’externe des Hôpitaux de Paris. C’est à ces occasions qu’il contracta une grave affection qui décida les autorités militaires à le réformer définitivement de tout service actif.
En 1935, il décida de se spécialiser en chirurgie et entra à l’Hôpital Saint-Joseph en qualité d’interne. Il fut, entre autre, l’assistant du Docteur Laurence, chirurgien de cet Hôpital. Il s’intéressa à tous les aspects de la chirurgie, pratiquant plutôt la chirurgie abdominale, spécialité sur laquelle il fit sa thèse qu’il soutint devant un jury présidé par le Professeur Pierre Duval, alors vice-président de l’Académie de Médecine.
3 Septembre 1939. La France déclara la guerre à l’Allemagne nazie pour honorer le traité qui la liait à la Pologne. Ce fut ce qu’on appella “la drôle de guerre”, les belligérants restant sur leurs positions. En janvier 1940, le Docteur Karcher, qui avait été réformé de tout service actif, décida de prendre sa part de la défense de la France, non dans le service de santé, mais dans l’infanterie. Elevé dans la vénération d’un Père tué à l’ennemi, reprendre la place de ce Père dans cet autre combat contre le même adversaire lui semblait s’imposer.
Son beau-père, le Général Béjard (1), qui commandait alors le secteur fortifié de Maubeuge, refusa d’intervenir pour lui permettre d’entrer dans l’infanterie. Il menaça de s’engager dans la Légion Etrangère, et c’est finalement une intervention du Président Daladier qui lui permit d’intégrer le 24 ° R.I.
L’OFFICIER
Henri Karcher était un bon chirurgien : à lui de prouver qu’il pouvait être un bon fantassin.
Le 24° RI faisait partie de la 10° Division d’Infanterie, dite “la division de Paris”, stationnée dans la région parisienne. En visite dans sa caserne, le Général Béjard le fit appeler, ce qui surprit beaucoup ses camarades qui n’en crurent pas leurs yeux lorsqu’ils virent le soldat Karcher embrasser le Général !-”Attendez, demain, j’ embrasse un autre Général !” Et le lendemain, il reçut la visite de son oncle, le Général Karcher ! Un fantassin chirurgien embrassant des généraux, voilà qui n’était pas banal.
Promu caporal, il intégra un peloton d’élèves-officiers qu’il ne put terminer : le 10 Mai, les Allemands envahirent la France. Rattaché à l’Armée de Couverture de Paris, le 24° RI fut contraint de reculer jusqu’à la Loire, puis de plus en plus loin vers le Sud. Le 14 Juin, les Allemands entrèrent dans Paris et le gouvernement français capitula le 22 Juin. Le 24, le sergent Karcher se trouvait à Saint-Jean-de-Luz et tentait de s’embarquer pour l’Angleterre. Comme les Anglais refusaient d’embarquer les soldats d’un pays qui avait capitulé, Henri Karcher entraîna plusieurs camarades à se faire passer pour des Polonais : l’uniforme était le même, il suffisait d’y ajouter un drapeau polonais. Ils montèrent sur le “Castle Nairn” qui les mena à Liverpool.
Après avoir rejoint un camp d’instruction où 2.500 français constituaient le noyau des Forces Françaises Libres, il se trouva encore obligé de se battre pour ne pas être versé dans le service de santé des FFL. C’est à cette époque qu’il fit la connaissance de François Jacob (1) alors âgé de 20 ans, qui était en deuxième année de Médecine et aurait préféré servir dans l’artillerie, mais, nécessité faisant loi, se retrouva médecin-auxiliaire : il obtint néanmoins de son aîné l’assurance de sa collaboration en cas de besoin.
L’occasion se présenta sur le navire qui les menait à Dakar : le sergent Karcher fut appelé à opérer une appendicite sous les yeux étonnés d’une jeune infirmière anglaise qui n’avait jamais vu un sergent d’infanterie pratiquer une opération chirurgicale : “Dans l’Armée Française, lui dit-il, on sait tout faire. Je ne suis que sergent, mais vous verriez l’adjudant !...”
Pendant toutes ses campagnes, il intervint toujours pour soigner et opérer les blessés. Il participa en Novembre 1940, à la campagne du Gabon, puis ce fut la marche vers l’Erythrée et la Libye. En Syrie, il participa avec tristesse aux combats contre les troupes françaises restées fidèles au Maréchal Pétain.
Nommé sous-lieutenant, Henri Karcher fut blessé le 15 Juin 1941. Lorsque fut créée la 1° Brigade Française Libre, le Général Koenig en prit le commandement et tint, face à Rommel et à l’”Afrika Korps”, le fort de Bir Hakeim. En Octobre 1942, Henri Karcher était à El Alamein où les troupes britanniques du Général Montgomery battirent les troupes de Rommel qui furent repoussées jusqu’en Tunisie.
En Mai 1944, après un séjour à l’hôpital, il rejoignit la 2° DB du Général Leclerc en Angleterre. La Division débarqua près de Sainte-Mère-Eglise le 1° Août 1944. A nouveau blessé le 11 Août, il refusa de se laisser évacuer pour participer à la légendaire charge de la 2° DB sur Paris. Le 25 Août, à la tête de sa section, il entra à l’Hôtel Meurice où se trouvait le QG du Général allemand von Choltitz, Commandant de Paris depuis le 7 Août 1944, abattit un garde et captura le Général et tout son Etat-Major. Amené au Général Leclerc à la Gare de l’Est, von Choltitz signa la capitulation de Paris.
De retour à Paris en vainqueur, Henri Karcher téléphona à sa mère : à sa grande surprise, ce fut son beau-père, le Général Béjard, que les allemands avaient libéré de sa prison de Königstein en 1943 pour raisons de santé, qui lui répondit. Le lieutenant eut le plaisir de lui dire : “Malgré vos sombres pronostics sur ma carrière militaire, j’ai le plaisir de vous annoncer que j’ai fait prisonnier un Général !”. Le général Béjard en resta sans voix, mais son épouse, sans nouvelles de son fils depuis Juin 1940 poussa un hurlement de surprise et de bonheur !
Henri Karcher resta à Paris après la libération de la ville, étant nommé aide de camp du Général Koenig. Il fut promu capitaine en Avril 1945, et, le 17 Novembre 1945, le Général de Gaulle lui décerna la Croix de la Libération.
Terriblement marqué par ce qu’il avait vécu, le Docteur Karcher eut du mal à reprendre la vie civile. Ayant été interne à l’Hôpital Saint-Joseph, hôpital privé, il dut repasser l’internat des Hôpitaux de Paris. Il se spécialisa en orthopédie et opéra régulièrement à Saint-Joseph. Un vendredi par mois, il venait à Metz et opérait à l’Hôpital Bon Secours.
Il en profitait pour faire des séjours à Abreschviller, à la saison de la chasse, mais aussi en été. La maison familiale de la Rue Pierre Marie abritait alors sa mère et son beau-père, le Général Béjard, qui gérait les forêts ainsi que les deux scieries que la famille avait conservées : à Turquestein, la scierie du Bourguignon, et dans la Vallée de la Sarre Rouge, la scierie Jaxel, dite “Scierie du Jolo”. Le Général Béjard mourut des suites d’un accident de voiture en 1956.
L’HOMME POLITIQUE
1958. La guerre s’enlisait en Algérie, la IV° République agonisait. Le 13 Mai 1958, le peuple d’Alger se révolta et le Général de Gaulle revint au pouvoir. Ainsi naquit la V° République.
Le Général avait besoin d’hommes de confiance pour former une majorité à l’Assemblée Nationale. Le Docteur Karcher se considèra comme mobilisé et accepta de troquer la blouse du chirurgien contre le costume du Député : il fut triomphalement élu dans le XVI° Arrondissement de Paris sous l’étiquette “Union pour la Nouvelle République” (U.N.R.). Ce fut la difficile période des “Accords d’Evian” et de l’indépendance de l’Algérie.
Le Docteur Karcher aurait pu être facilement réélu à Paris, mais son caractère entier ne facilitait pas ses relations avec certains députés parisiens de la Majorité. Il céda aux sollicitations des gaullistes de Sarrebourg qui lui demandaient de se présenter en Moselle. Malheureusement, son suppléant, le Docteur Hansch, très connu et très aimé dans la région de Sarrebourg, décéda quelques jours avant le scrutin. Bien que n’ayant pas de suppléant, il fut député de 1962 à 1967.
Pendant ces années-là, il fut élu Vice-Président de l’Assemblée Nationale, et Conseiller Général de Sarrebourg. Mais, dans cette région rurale de Lorraine, berceau de sa famille, le chirurgien du XVI° Arrondissement de Paris semblait bien lointain : il était impressionnant, tant par son attitude que par son glorieux passé.
A l’Assemblée Nationale, il fut membre de la Commisssion des Affaires Culturelles, Familiales et Sociales, de 1958 à 1962. Lors de sa seconde législature (1962-1967), il siégea à la Commission de la Défense Nationale et, en 1963, à la Commission chargée du projet de loi sur la production et la structure foncière des forêts françaises. Il intervint à l’Assemblée pour améliorer les liaisons ferroviaires et routières du Sud de la Moselle. Mais il ne fut pas réélu en 1967.Il aurait alors aimé reprendre sa carrière de chirurgien, mais sa vue ne le lui permettait plus. Il se contenta alors des fonctions d’expert auprès de la Cour d’Appel de Paris jusqu’en 1979.
Henri Karcher fut toute sa vie très attaché à son village d’Abreschviller dont il était membre du Conseil Municipal aux côtés du Maire, son ami le Docteur Bussienne. Il y passait une partie de l’été avec sa famille, celle de sa soeur et de nombreux amis. Il organisait de mémorables parties de chasses dans leurs forêts d’Abreschviller et de Hattigny auxquelles étaient conviés de nombreuses personnes de la région. Il invitait également de nombreux amis dans le domaine de Sologne que sa mère avait acquis en 1922.
Henri Karcher aimait rendre service à ses concitoyens ; il opéra avec succès plusieurs personnes de la région ; il intervint parfois pour clarifier certaines situations lorsqu’il était député, tant pour des personnes privées que pour des communes ou des associations. Il se sentait très proche de tous ceux qui, comme lui, avaient lutté contre le nazisme, et en particulier proche des “Passeurs” d’Abreschviller et de la région de Sarrebourg. A l’inverse, il ne pardonnait à personne d’avoir eu des faiblesses pendant la guerre.
Son éducation par une mère très pieuse, sa jeunesse pendant laquelle son Père lui avait cruellement manqué, ses années de guerre, avaient façonné en lui une certaine raideur de caractère et un sentiment assez particulier du religieux.
Il avait souvent évoqué l’idée de faire revenir le corps de son Père de Nancy à Abreschviller, et il désirait être inhumé avec lui. Lorsque sa mère mourut, le 22 Août 1975, il la fit inhumer aux côtés du Général Béjard dans la chapelle funéraire que son grand-père Joseph Bournique avait fait ériger pour son fils Pierre-Marie.
En Juillet 1983, sa santé déclina. Il désira passer l’été à Abreschviller. Il vint avec son épouse dans la maison familiale, mais la fièvre le prit. Il fut hospitalisé à Sarrebourg et demanda le Sacrement des Malades.
Il décéda le 31 Juillet à l’âge de 75 ans. Selon son désir, il fut inhumé au cimetière d’Abreschviller dans la tombe de ses cousins Aimé.
Deux places lui ont été dédiées, à Paris, dans le 1°Arrondissement, et à Abreschviller.
(1) Louis Béjard : né le 9 Août 1879, à Levroux (Indre), il entra à l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr le 27 Octobre 1900. Sous-lieutenant (1-10-1902), puis lieutenant au 27° R.I.Instructeur à l’Ecole Militaire d’Infanterie en Mars 1910, il fut nommé Capitaine au 69 ° R.I. en juin 1914, puis Chef de Bataillon au 269° R.I., il fut plusieurs fois cité à l’Ordre de l’Armée pour sa conduite au feu. Il fut Professeur à l’Ecole Supérieure de Guerre en 1924. En 1940, il commanda la 101° Division de Forteresse, puis le secteur fortifié de l’Escaut (300 blockhaus et 5 Bataillons de Forteresse).Fait prisonnier, les Allemands l’enfermèrent à la forteresse de Koenigstein (Oflag IV-B) où étaient détenus de nombreux généraux et d’où le Général Giraud s’évada en Avril 1942.Il fut libéré en 1943 pour raisons de santé.
(2) François Jacob. Né en 1920, il fut médecin à la2° DB. Il termina ses études de médecine après la guerre et, ne pouvant être chirurgien à cause des blessures qu’il avait reçues, il s’orienta vers les sciences. En 1964, il fut professeur de génétique cellulaire au Collège de France. En 1965, il partagea le Prix Nobel de Physiologie ou Médecine, avec André Lwoff et Jacques Monod. Membre de plusieurs académies de médecine, le Professeur Jacob est aujourd’hui Chancelier de l’Ordre de la Libération.
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