Histoire du village
La vie économique avant la Révolution
Le comté de Dabo est un territoire sans unité
- le relief y est difficile, fait de vallées profondes aux versants très raides dominés par des roches parfois très escarpées ;
- le réseau hydrographique ne favorise aucunement la circulation à l’intérieur du comté :
- la Zorn et ses affluents, qui drainent Dabo et ses environs, se dirigent vers le Nord ;
- la Bièvre passe par Walscheid, puis coule vers le Nord-Ouest ;
- la Sarre Rouge se dirige vers l’Ouest, puis vers Sarrebourg.
Il est donc difficile de traverser le Comté de Dabo. Mais il est très facile d’atteindre Sarrebourg depuis Abreschviller par la vallée de la Sarre.
Très ouverts sur l’extérieur et davantage tourné vers Sarrebourg et la Lorraine que vers le chef-lieu du Comté, Abreschviller est un village où la population se renouvelle facilement. Ceci explique son particularisme linguistique : le dialecte roman y supplante le francique. Les habitants ne se sentent d’autre point commun avec les sujets du comte de Dabo que les droits forestiers que celui-ci leur accorde.
On comprend mieux l’intérêt du fameux projet de canaux qu’imagina le Comte Georges Jean I° de Veldentz, fondateur de Phalsbourg : “Il proposa en 1573 à l’évêque de Strasbourg, au duc de Lorraine et aux seigneurs riverains, un plan pour réunir la Zorn à la Sarre et rendre la première navigable depuis sa source” (1).
On aurait ainsi développé le flottage du bois en créant une sorte de réseau dont le Comté de Dabo aurait profité en lui permettant de flotter davantage de bois, ce qui aurait valorisé ses forêts, mais aussi stimulé le commerce de tous les pays riverains. Faute de financement, le projet fut abandonné à la mort du comte de Veldentz.
LE FLOTTAGE DU BOIS
La Sarre Rouge nait au pied du Donon, à 670 m. d’altitude. Son cours est assez rapide jusqu’à Abreschviller (273 m d’alt.), puis beaucoup plus calme vers Sarrebourg (244 m. d’alt.) qu’elle rejoint après avoir reçu les eaux de la Sarre Blanche à Hermelange.
Malgré ce confluent, son débit moyen reste inférieur à 2 m3/s. De régime nivo-pluvial (2), la Sarre a ses hautes eaux en hiver (de décembre à mars) suivi d’un étiage d’été (d’août à octobre).
Un vieux dicton des ségards (3) affirmait : “La neige de février fait l’eau de l’année”, mettant ainsi en évidence l’importance du climat.
Le flottage sur la Sarre et sur la Zorn était une pratique déjà ancienne lorsque les Comtes de Dabo rédigèrent le réglement de 1580. C’est à partir de cette fin du XVI° siècle que les Comtes, propriétaires de vastes forêts, entreprirent de rentabiliser leur patrimoine.
Les forêts fournissaient des bois de feu (hêtre, chêne, bouleau, ...) et des bois d’oeuvre (chêne et résineux).
Au cours des XVII° et XVIII° siècles, la demande en bois de feu augmenta pour les verreries, les forges et les faïenceries, les bois d’oeuvre pour les chantiers navals de la Mer du Nord (les bois de Hollande).
Les bois de feu étaient généralement flottés “à buches perdues”, c’est-à-dire lancés dans la rivière en vrac et récupérés en aval par les flotteurs. Ces bois n’étaient pas destinés aux particuliers, qui faiasaient leur bois de chauffage eux-mêmes dans les forêts du Comte, mais au marchands et aux usines qui établissaient des contrats avec les flotteurs.
Aux XVII° et XVIII° siècles, le chêne étaity encore très présent dans les forêts du Comté de Dabo. Une partie de ces chênes était exportée vers les chantiers navals de la Mer du Nord par flottage.
Entre 1699 et 1723 (4), il fut livré 6.000 chênes par le Comté aux chantiers navals hollandais pour confectionnar les bordages (5) des navires.
Les résineux étaient utilisés pour les mats. Les grosses pièces étaient flottées individuellement, les autres étaient réunies en “trains”.
A partir du XVIII° siècle, le développement des villes amena une augmentation de la demande en bois d’oeuvre et en charpente, ce qui profita aux scieries installées sur les rives de la Sarre.
Le flottage se développa en conséquence et fut le principal moyen de transport jusqu’à la fin du XIX° siècle. La Sarre étant une rivière peu abondante, il fallut l’aménager en conséquence :
-son cours, lorsqu’il était trop sinueux, fut parfois rectifié et les berges soutenues par des murs ;
-des vannes furent installées pour faire monter artificiellement le niveau de la rivière et “lancer” les trains de bois ;
-des ports (sortes de bassins) furent aménagés pour constituer les trains de bois.
Les projets d’aménagement ne manquèrent pas : le 1° Septembre 1749, Hugues Drolenveaux, fondateur et propriétaire de la Verrerie Royale de Lettenbach, demanda au Comte de Dabo Charles Frédéric Guillaume de Linange, l’autorisation d’établir un canal entre la Sarre et sa verrerie afin d’y amener les bois de feu dont il avait besoin. Le Comte y consentit contre un cens de 12 florins (7). Ainsi, l’aménagement de la Sarre fut le fait des industriels riverains de la rivière, et non une politique de développement imaginée par les Comtes de Dabo. Les Linange ne surent avoir, comme Jean-Georges de Veldentz, le Comte Palatin, à la fin du XVI° siècle, de politique de développement de leur domaine de Dabo.
LES INDUSTRIES ISSUES DE LA FORÊT
A) LES VERRERIES
La verrerie de Lettenbach se trouvait sur le territoire du Prieuré de Saint-Quirin, donc dans le Royaume de France.
Il y eut d’abord une verrerie qui se déplaçait à travers la forêt selon ses besoins en bois. En 1722, le propriétaire de la verrerie, Mathis Kutter, obtint du Comte de Dabo un terrain dans une petite vallée près du canton forestier appelé Lossert. Il s’installa près du moulin qu’un allemand, Wolfgang Brunner, en 1712, avait eu l’autorisation de construire sur le ruisseau et à côté de la scierie installée en 1717 par Laurent Jaeger.
C’est en construisant la verrerie, en 1722, que fut découverte la statue gallo-romaine du dieu Mars qui donna son nom au hameau : Soldatenthal (Grand-Soldat).
Cette verrerie se développa grâce à des concessions de bois dans les cantons du Romelstein et de la Thomasthal (Wassersoupe). En 1732, Jean-Baptiste Chatrian, venu du Val d’Aoste, s’installa à Grand-Soldat comme verrier. En 1747, Nicolas Restignat, venu d’Auvergne, et Daniel Lelin, de Mittelbronn en étaient co-propriétaires.
A la veille de la Révolution (8), la verrerie employait 40 personnes et appartenait à 5 propriétaires. Elle était partagée en 12 places (parts) réparties ainsi :
-4 places aux frères Verniory ;
-2 palces à M. Restignat ;
-4 places à M. Chatillon ;
-1 place à M. Raspiller ;
-1 place à M. Lelin.
Elle utilisait annuellement :
-100 à 120 quintaux de terre à creuset (9) venant de la région de Troyes ;
-1.000 quintaux de salin (soude) ;
-35 quintaux de manganèse (venant de Bourgogne et de Forêt Noire) et un peu de cobalt (colorants) ;
-le sable venait de la région ;
-1.000 cordes (environ 2.000 stères) de bois (feuillus) venant des forêts du Strittiwald, Cancelay, Lossert, Werscheidt et Fischbach, pris sur environ 1.000 arpens (environ 340 hectares).
La verrerie de Grand-Soldat fabriquait des gobelets et des bouteilles qui, pour l’essentiel, étaient vendus dans le Royaume de France.
B) LA FORGE
Etablie en amont d’Abreschviller sur la Sarre, la forge fut fondée par bail emphytéotique du 4 Octobre 1624. Le comte de Dabo lui accorda de prendre du bois “à prix modéré” pour chauffer le fer. Il n’y avait qu’un seul feu.Le martinet était actionné par la force de l’eau.
On y affinait de la ferraille pour faire des outils pour l’agriculture et la forêt.
A la veille de la Révolution, le propriétaire en était Dominique Limon.
Ce n’est qu’au début du XIX° siècle que la forge fut installé dans le village, au bord de la Sarre.
C) LA PAPETERIE
Il exista une papeterie à Abreschviller dès le début du XVII° siècle. En 1608, avec l’accord du Comte, elle fut vendue à un nommé Vallet puis disparut. En 1631, une nouvelle papeterie fut créée par un certain Lambin, de Metz. Le Comte exigea que le papier porte les armes du comté en filigrane.
Les comtes s’opposèrent à l’agrandissement de cette papeterie, peut-être à cause des rejets dans la Sarre, mais surtout parce que la papeterie consommait beaucoup d’eau alors que le flottage, les moulins et les scieries avaient besoin d’eau.
En 1782, elle appartenait à Nicolas Mourer, greffier du comté, qui connut de graves problèmes financiers et se vit obligé de vendre tous ses biens. La papeterie fut achetée par un libraire de Strasbourg,François Levrault.
D) LA TUILERIE
Une tuilerie fut fondée par un acte du 8 Avril 1775 à l’entrée d’Abreschviller en venant de Sarrebourg. Elle reçut à titre perpétuel une affectation de bois sur les forêts du Comté. Les tuileries étaient grosses consommatrices de bois : pour cuire une fournée de 25.000 tuiles, il fallait 20 à 25 stères de bois 2.000 petits fagots. Elles ne fonctionnaient généralement que l’été (d’avril à octobre).En 1780, cette tuilerie appartenait à Christian et Pierre Oberlé (10)
E) LES MOULINS
Avant la Révolution, il y avait un moulin en amont du lieu-dit “la Quenouille”. Propriété du comte de Dabo, il était exploité, en 1676, par Pierre Henry, originaire de Henridorff, et qui avait été meunier à Phalsbourg. Son fils Pierre lui succéda en 1686, associé à Jean-Georges Mayette, de Lutzelbourg.
Au cours du XVIII° siècle, ce moulin passa dans les mains de Gérard Simon, de Saint-Quirin (1707), puis de François Ballet en 1725. Appelé alors “Moulin de France”, il fut ensuite exploité par un anabaptiste venu des Vosges, Christmann Mozimann.
F) LES PISCICULTURES
Dans sa notice de 1671 (11), le Bailli de Dabo indique que “le seigneur tient un réservoir à truites à Abreschviller, en deux endroits, l’un au-dessus d’Abreschviller, à côté de la forêt de Saint-Quirin, l’autre à Lettenbach, qui ont été loués pour trois années à Jean Forcheron, maire et maréchal-ferrant, et à Thomas Chyrian, à condition que le maréchal-ferrant possédera la grande pièce des eaux susdites, dont il paiera à la Chandeleur 15 florins de cens par an, et à charge de donner des truites au seigneur de temps en temps...Thomas Chyrian paiera 1 florin et 5 schillings et doit ... donner un manger de truites au seigneur.”
G) LES SCIERIES
Les plus anciennes familles de ségards (12) connues à Abreschviller ( vers 1648) sont les Bournique (peut-être descendants d’immigrants venus de Dordogne) et les Abba (probablement venus du Midi).
Toutes les forêts appartenaient aux Comtes. Jusqu’au XVI° siècle, il n’existait aucune réglementation forestière : les habitants coupaient ce qu’ils voulaient, au gré de leurs besoins, moyennant une redevance.
Au début du XVII° siècle, du fait des destructions de la Guerre de Trente Ans, de nombreuses scieries avaient disparu. A partir de la fin du XVII° siècle, l’exploitation des forêts reprit avec une telle intensité que les Comtes se virent dans l’obligation de publier des ordonnances de plus en plus restrictives.
Vers 1760, une “description générale du comté” fut dressée (13). La gestion de la forêt fut confiée à un “garde général” assisté de 4 ou 5 “gardes à cheval” qui surveillaient les forêts et marquaient les coupes.
A l’époque du partage du comté entre les Linange-Hartenburg et les Linange-Falkenbourg, en 1613, de nombreuses scieries étaient concédées par baux emphytéotiques perpétuels (14). Utilisant la force de l’eau, elles étaient installées le long des cours d’eau.
Chaque scierie recevait annuellement du seigneur 72 arbres vifs à prix très modéré marqués par les gardes : les arbres de compétence. A la fin du XVII° siècle, les droits de chaque scierie étaient divisés en 24 parties appelées “jours de scierie”. A chaque jour étaient attachés 3 arbers de compétence.
Six jours appartenaient au seigneur, les 18 autres à un ou plusieurs locataires. Ces derniers pouvaient acheter, vendre ou hériter de jours de scierie. Les 6 jours du seigneur, afin d’augmenter les revenus de celui-ci, étaient mis en adjudication avec un droit de préemption pour les propriétaires des 18 autres jours. Les ségards pouvaient acheter des chablis (15) à prix d’estimation ou des arbres viciés. Lorsqu’une scierie venait à être supprimée, ses jours étaient reportés sur une autre scierie qu’on appelait alors “scierie double”.
Les scieries d’Abreschviller, au comté de Dabo, étaient situées sur quatre cours d’eau dont le débit était assez modeste :
-le ruisseau de la Thomasthal (Wassersoupe) sur lequel il y eut une scierie qui disparut au XVII° siècle et dont les jours furent reportés sur la scierie de Soldatenthal ;
-le ruisseau de Grand-Soldat, affluent de la Sarre-Rouge sur sa rive droite, sur lequel se trouvaient deux scieries :
-Hantzoury, créée par Hans Ulrich Faltot vers 1679 ;
-Soldatenthal (ou Raspiller) qui devint scierie double après la suppression de la scierie de la Thomasthal ;
-le ruisseau “de la Vallée d’Abreschviller”, venant de la Cancelay et se jettant dans la Sarre Rouge au lieu-dit “Deux Rivières” , animait sept scieries :
-Dietrich (à ne pas confondre avec Dietrichmühl) ;
-Frenzel ;
-Les Trois-Scieries ;
-Charlot (ou Karlsthal) ;
-Scierie Brûlée (ou Dietrichmühle) ; érigée en 1697, elle devint scierie double après la suppression de la scierie de la Vischthal ;
-Jacques Laval ;
-Jean Mangelot (Wolfbergmühle) construite par Nicolas Restignat par acte du 3 Mai 1735 ;
-le ruisseau de Dunkelbach, affluent du Ruisseau de la Vallée d’Abreschviller, avec :
-la Sayotte (ou Dunkelbach), créée en 1716. Elle recevait 100 chênes par an.
Ces scieries étaient assez rudimentaires : scieries “à bloc”, elles étaient actionnées par la force de l’eau menée à la scierie par un canal dérivé de la rivière afin de créer une chute d’eau artificielle. Ce type de scierie fut en usage jusqyu’au XIX° siècle.
(1) R. Kleine : “Le flottage du bois sur la Sarre”-SHAL- 2003
(2) R. Descombes : “La Sarre au fil de ‘eau”-Sarrebourg-1982- P.16-17
(3) Ségard : concessionnaire d’une scierie, dans les Vosges.
(4) R. Kleine-op. cit.
(5) Bordages : planches épaisses recouvrant les ponts et les coques des navires.
(6) Acte du 8 Septembre 1749. Archives privées.
(7) Hugues Drolenveaux, descendant d’une famille originaire de la région de Liège établie à Strasbourg depuis le règne de Louis XIV, était inspecteur des Ponts et Chaussées d’Alsace. Il était le beau-frère de Jean-Louis Beyerlé qui avait acheté, en 1748, la seigneurie et la faïencerie de Niderviller, qu’il revendit en 1770 au Comte Adam-Philippe de Custine.
(8) Baron de Dietrich : “Description des gîtes de minerai, forges, salines, verreries, ... de la Haute et Basse-Alsace” Paris-1789- P.261 sq.
(9) Terre à creuset : argile réfractaire.
(10) Robert Boehm : “Les anciennes populations d’Abreschviller”.
(11) Colle. op.cit. P.22
(12) Ségards : scieur ayant pris à bail l’exploitation d’une scierie.
(13) Huffel. op. cit. P.89 sq.
(14) Bail emphytéotique : bai à très longue durée (99 ans), mais pouvant être perpétuel. Le preneur avait un droit réel sur le bien qui lui était concédé, à charge pour lui d’améliorer le bien contre un loyer modique. Le bailleur pouvait vendre ses droits sur le bien qui lui était concédé. Mais le bail pouvait être résilié par voie judiciaire en cas de non exécution des closes du contrat.
(15) Chablis : arbres arrachés, déracinés ou cassés par le vent ou la neige.
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