Histoire du village
21 Aout- La Bataille d’Abreschviller
En Juillet 1914, la situation internationale se détériora après l’assassinat de l’Archiduc d’Autriche François-Ferdinand à Sarajevo le 28 Juin. La diplomatie secrète que les états européens pratiquaient depuis plusieurs années provoqua une réaction en chaine qui entraîna un embrasement général de l’Europe d’abord, du monde ensuite. Le 31 Juillet, l’Allemagne proclama “l’état de danger de guerre”. La France repoussa l’ultimatum allemand et l’Allemagne lui déclara la guerre. Dès lors, l’Alsace-Lorraine fut soumise à un régime de dictature militaire.
Les journaux du Samedi 1° Août 1914 annoncèrent la mobilisation générale dans l’Empire Allemand pour le lendemain. Les jeunes gens d’Abreschviller mobilisables rejoignirent leurs affectations. Seuls, quelques uns refusèrent le service dans l’armée allemande et rejoignirent des unités françaises :
-Louis-Joseph Bournique s’engagea, au début d’Août 1914, au 3° Zouave ;
-Gaston Courtois servit à Madagascar ;
-Armand Klein, agent au Congo, fut sous-lieutenant au 7° Zouave ;
-Jean Klein, frère du précédent, était agent au Brésil ; il fut Caporal au 177° RI ;
-Jules Klein, frère des deux précédents, servit au 109° RI ;
-Paul Delanzy dit Lesage servit au 74° RI
-Joseph Marchal servit au 26° Bataillon de Chasseurs.
Les opérations militaires commencèrent dans la région de Sarrebourg dès le 9 Août 1914. Une division de cavalerie allemande franchit la frontière à Avricourt et se retira après un affrontement avec des éléments de la cavalerie française. Le général Lescot, commandant la 2° Division de Cavalerie de la 2° Armée s’empara du village de Lagarde, en Lorraine Annexée. Le 11 Août, la cavalerie allemande reprit Lagarde : la 2° Armée avait inutilement perdu 2 000 hommes !
Le 14 Août, les troupes françaises entrèrent à Blâmont puis à Cirey-sur-Vezouze. L’armée française perdit 1 200 hommes : le général Silhol fut relevé de son commandement de la 26° Division d’Infanterie. Les allemands poursuivant leur retraite, les habitants du pays, au courant des travaux qu’avaient fait le génie allemand, prévenaient les officiers français : “ Les Allemands vous attirent sur leurs formidables positions”. En effet, le Prince Ruprecht de Bavière, Commandant la VI° Armée allemande, regroupait ses forces derrière la Sarre, sur des positions bétonnées.
L’Armée française avançait prudemment : Vasperviller, Lorquin, Xouaxange, Gondrexange... Le 17 Août, le Prince Ruprecht informa le commandement de son intention d’attaquer.
Le 18 Août, Sarrebourg fut investi par les troupes françaises. La 6° Division de Cavalerie du Général de Mitry entra dans la ville : ses cuirassiers descendirent la Grand Rue, accueillis par des drapeaux promptement sortis et des acclamations. Mais ils se retirèrent, laissant les sarrebourgeois s’expliquer avec les autorités allemandes...
Le 19 Août, s’appuyant sur les fortifications qu’ils avaient construites entre Oberstinzel et Réding, les Allemands attaquèrent Sarrebourg dont ils s’emparèrent le lendemain. Une des causes de l’échec français était l’insuffisance de l’artillerie lourde et surtout l’adhésion presque unanime de l’Etat-Major français à la “doctrine de Grandmaison” : « la victoire dépend surtout de la supériorité morale conquise dès le début de l’action par la brutalité de l’agression », cette funeste doctrine qui pouvait se résumer ainsi : “ La force morale de nos baïonettes prime les mitrailleuses allemandes !”. Professeur à l’Ecole de Guerre et initiateur de cette “doctrine”, le Général de Grandmaison put en savourer l’efficacité par lui-même : il fut tué au combat près de Soisson le 18 Février 1915.
Le Général Diez, alors colonel d’artillerie à la Bataille de Sarrebourg, conclut :” Le commandement croyait qu’il allait avoir raison des lignes fortifiées de Sarrebourg par une attaque de nuit à la baïonnette sans préparation d’artillerie”.
La bataille de Sarrebourg fut un désastre : des milliers de morts et de blessés, des villages incendiés, les récoltes saccagées et une impitoyable répression contre la populations qui avait accueilli les troupes françaises. Des otages furent envoyés en Allemagne et la germanisation brutalement imposée.
LES COMBATS AUTOUR D’ABRESCHVILLER
Le village d’Abreschviller et ses environs furent également pris dans cette tourmente.
Le 15 Août, alors que les habitants s’étaient réunis au cimetière pour l’enterrement d’un paroissien, un peloton de Chasseurs à Cheval, venant de Lunéville, affronta un détachement allemand près de l’Etang de la Forge. La cérémonie fut interrompue et les fidèles se mirent à l’abri.
Le 16 Août, les Français prirent position sur les hauteurs de La Valette jusqu’à Saint-Léon en suivant la ligne de crête. Les troupes françaises poussèrent jusqu’à Walscheid, ignorant que les Allemands y avaient aménagé des abris bétonnés.
Les combats commencèrent le 19 Août par une chaleur étouffante, impliquant des éléments de la 2° Armée du Général Dubail : la Brigade Coloniale et la 86° Brigade tenaient Walscheid et Vallerysthal ; la 85° Brigade se rassembla dans la région d’Abreschviller, couverte par le 17° Bataillon de Chasseurs établi à Eigenthal. En face d’eux : les Badois du 15° Corps d’Armée du Général von Deimling.
Le sous-lieutenant Robert Petermann avait 21 ans et venait de sortir de Saint-Cyr ; il appartenait à la 5° compagnie du 149° RI. Il a laissé un journal dans lequel il rapporte une partie des actions autour d’Abreschviller jusqu’à sa mort au combat :
Le 19 Août, trois bataillons du 5° Régiment d’Infanterie Coloniale et un groupe d’artillerie prirent position sur une ligne allant de Vallerysthal à Saint-Léon, surveillant Walscheid où les Allemands occupaient des abris bétonnés sur les hauteurs du village. Une attaque française sur le Mullberg, une hauteur à l’Est du village, échoua.
Le 20 Août, les éléments du 5° RIC se replièrent d’abord sur Abreschviller pour se reconstituer, puis, le lendemain, sur Bréménil par Lettenbach et Saint-Quirin. A 18 h. 20, le 149° RI reçut l’ordre de relever les Chasseurs dans le Bois de Voyer. Le 2° Bataillon se rassembla à La Valette et prit position à la lisière du Bois de Voyer, face à Biberkirch. Un poste de secours fut installé à Abreschviller.
Dans la nuit du 20 au 21 Août, Biberkirch, en feu, fut occupé par l’ennemi. Le 149° RI ne parvint pas à établir une liaison avec le 31° Bataillon de Chasseurs à Eigenthal. A 3 h. du matin, les 2° et 3° Bataillons du 149° RI se retranchèrent à la lisière du Bois de Voyer. A 5 h., ils reçurent l’ordre de se joindre au 31° Bataillon de Chasseurs et de se fortifier sur la ligne Lavalette-Eigenthal, de faire leur jonction àdroite avec le 158° et à gauche, à la corne du Bois de Voyer, avec le 13° Corps d’Armée. Le poste de commandement fut installé à la Kysithal. Leur mission : tenir ce front en attendant la reprise de l’offensive du Corps d’Armée regrouppé à Lafrimbolle et Turquestein. Le 31° Bataillon de Chasseurs devait occuper le Munichshoff et faire sa jonction avec le 158° à Saint-Léon, et avec le 149°. Cet ordre ne parvint pas aux Chasseurs.
Le 21 Août, à 5 h du matin, l’ennemi attaqua, débouchant par Biberkirch. Débordé, le 3° Bataillon du 149° RI se replia sur la lisière du Bois de Voyer. Les 6°, 9° et 12° Compagnies s’accrochèrent au terrain. La 10° Compagnie reçut l’ordre de protéger le repli des autres unités en occupant la lisière Nord et Est de La Valette. Les unités se replièrent sur Abreschviller pour se reformer.
A 10h., ce qui restait des 2° et 3° Bataillons fut regroupé à Lettenbach qui devint alors l’objectif de l’ennemi. Le versant Est de Lettenbach était tenu par la 7° Compagnie du Capitaine de Massignac, tandis que le versant Ouest était défendu par une Compagnie du 11° Génie qui occupait les tranchées, renforcée d’une section de 105° RI. Le reste des troupes se rassembla au sommet de la côte, au lieu-dit ‘Deux-Croix” pour protéger la route de Saint-Quirin.
Abreschviller fut évacué. Quelques compagnies du 149° RI couvrirent la retraite : le sous-lieutenant Petermann trouva la mort dans ce combat désespéré. Dans ses mémoires, le Général von Daimling évoque ce combat : “Après la prise d’Abreschviller,...nous tombâmes, sur la hauteur qui précède la localité, sur une affreuse vision : une ligne entière de tirailleurs français morts... Nous trouvâmes le cadavre de leur chef, un petit sous-lieutenant tout jeune ... cette arrière-garde avait couvert ... la retraite de leurs camarades...”.
La 2° Armée du Général Dubail recula, abandonnat les territoires conquis en Alsace-Lorraine. Les Allemands occupèrent Lunéville et tentèrent sans succès de forcer la “Trouée de Charmes” qui leur aurrait permis d’encercler Nancy. Du 4 au 12 Septembre, la Bataille du Grand-Couronné arrêta l’avance allemande vers Nancy. Les lignes se figèrent et ala guerre de mouvement se transforma en guerre de positions jusqu’en 1918.
Après la bataille, les habitants d’Abreschviller et des autres villages, furent réquisitionnés pour enterrer les cadavres et les inhumer provisoirement. Après la guerre, les corps furent exhumés pour être identifiés puis ré-inhumés dans des nécropoles. Ceci explique les difficultés d’identifications six ans après les combats.
A la Nécropole Nationale de La Valette reposent les soldats tués à Abreschviller, Voyer, Wassersoupe, Turquestein, Barchain, Biberkirch et Nitting :
-464 soldats français, dont 77 inconnus en 83 tombes et 2 ossuaires ;
-370 soldats allemands, dont 117 inconnus, en 70 tombes et un ossuaire.
Lors des exhumations des tombes provisoires, on trouva sur le corps du sous-lieutenant Petermann une lettre dans laquelle il souhaitait être inhumé sur le lieu de sa mort. Son voeux fut exaucé et, depuis 90 ans, dans le bois de Voyer, sa tombe est fleurie chaqueannée par les soins du Souvenir Français.
A quelque distance fut élevé un monument dédié au souvenir de deux officiers allemands tombés le même jour que le sous-lieutenant Petermann : les lieutenants Willy Rocholl et Joachim von Wichmann, du 99° Régiment d’Infanterie en garnison à Phalsbourg.
Les combats autour d’Abreschviller tuèrent 455 soldats français. Il y eut 287 blessés et 224 disparus.
Les quatre ans de guerre furent quatre ans de dictature militaire. L’attitude francophile de la population pendant la Bataille de Sarrebourg irrita les autorités allemandes. Le Maire Joseph Bournique avait été remplacé, après sa démission, par Auguste Rudeau qui fut destitué en 1915 et un gérant allemand administra la commune jusqu’à l’Armistice. Des mesures vexatoires furent prises contre cette population dont on se méfiait : un habitant d’Abreschviller, Jean Thill, fut pris comme otage ; il fut interdit de sonner les cloches sans autorisation ; les journaux en langue française furent interdits et l’usage du français prohibé ; les noms des villages furent germanisés ainsi que les noms des rues.
La vie fut très difficile pendant ces années de guerre : le niveau de vie baissa, le marché noir se développa, et, dans les champs et les ateliers, les femmes durent remplacer les hommes mobilisés. La population lorraine ne conservait que la langue fraçaise comme preuvede son attachement à la France. Les parents de jeunes gens qui servaient dans l’armée allemande pouvaient-ils souhaiter la victoire de la France ? Les vexations infligées par les autorités allemandes aux francophones étaient-elles sans conséquences sur les relations des lorrains avec les allemands installés en Lorraine depuis parfois des dizaaines d’années et qu’ils ne considéraient plus comme des étrangers ?
Craignant l’effondrement du front, l’Etat-major allemand se vit contraint de signer l’Armistice à Rethondes le 11 Novembre 1918.
Les troupes françaises arrivèrent à Metz le 18 Novembre 1918 ; le général Pétain y fit son entrée le lendemain, le jour même de son élévation à la dignité de Maréchal de France. L’enthousiasme fut immense dans les vieux quartiers français de la ville ; les allemands étaient nombreux à Metz, et ils voyaient ces évènements avec une inquiétude justifiée. Les Lorrains se rendirent compte très vite que la réintégration dans la communauté française ne se ferait pas sans difficultés.
Le 18 Novembre, le Général de Brigade Camille Rampont fit son entrée à Abreschviller à la tête d’un bataillon du 355° RI de la 127° Division dont il venait de prendre le commandement par interim. Il fut accueilli dans la cour de l’école communale par le nouveau maire Max Demange et par le vétéran Paul Laquintinie, le “Caporal de Malakoff” qui prononça un discours d’un patriotisme échevelé.
En souvenir de cet évènement, la Municipalité d’Abreschvillerdonna le nom du Général Rampont à la rue par laquelle était arrivé son libérateur.
Le bilan humain de cette guerre, pour Abreschviller, est inscrit sur le Monument aux Morts qui fut érigé près de l’église : 36 jeunes gens tués pendant ce conflit :
-31 furent tués sous l’uniforme allemand ;
-5 tombèrent sous l’uniforme français :
-les trois frère Klein à Crouy (Aisne), dans le “Saillant de Saint-Mihiel” et dans le Pas-de-Calais ;
-Paul Delanzy dit Lesage, le 26 Mai 1916, des suites des blessures reçues à Verdun ;
-Joseph Marchal tué dans la Marne le 26 Septembre 1915.
Louis-Joseph Bournique survécut malgré deux blessures et Gaston Courtois revint de Madagascar.
Bien qu’ayant combattu dans des armées qui s’étaient affrontées, les noms de ces jeunes soldats sont unis sous cette dédicace :
LA COMMUNE D’ABRESCHVILLER A SES ENFANTS TOMBÉS
1914-1918
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